On le sait, la grossesse est une période où l’alimentation de la future maman est cruciale pour le bon développement de son bébé. Mais l’allaitement l’est aussi tout autant ; il faut veiller à ce que la jeune maman mange bien et suffisamment pour sa propre santé, mais aussi celle de son bébé. On fait le point sur l’alimentation pendant l’allaitement dans cet article !
Manger plus pendant l’allaitement
Pour pouvoir produire du lait, votre corps a besoin de plus de calories que d’habitude (environ 500 par jour en allaitement exclusif !). Ces calories proviennent de votre alimentation en post-partum, mais aussi des réserves de graisse accumulées pendant la grossesse. Et oui, les kilos supplémentaires stockés pendant ces 9 mois ont en réalité une utilité : nourrir votre petit bébé à sa naissance ! La nature est bien faite, non ? C’est d’ailleurs pour cette raison que l’allaitement a la réputation de faire perdre du poids plus vite après l’accouchement.
Ainsi, il se peut que vous ayez plus faim que d’ordinaire pendant votre allaitement ; c’est normal, il ne faut ni s’inquiéter, ni limiter la quantité d’aliments de ce que vous mangez.
Manger plus oui, mais manger mieux aussi !
Après 9 mois de privation, vous aurez probablement envie de vous rattraper sur les aliments interdits pendant la grossesse : sushis, charcuterie, fromage non pasteurisé… Et c’est normal ! Faites-vous plaisir, mais veillez à manger sainement sur le long-terme, pour avoir un maximum d’énergie pour vous occuper de votre tout-petit. Et oui, les premiers mois avec un bébé, c’est du sport !
Privilégiez les céréales complètes, les fruits et les légumes aux produits industriels et transformés ; votre corps, votre esprit et votre énergie vous remercieront. Pensez aussi aux protéines et matières grasses (huiles, fruits secs et graines, poissons gras, avocats…), ainsi qu’aux produits laitiers pour avoir un apport en calcium suffisant. Prévoyez des en-cas sains entre vos repas, avec des fruits et des oléagineux par exemple. Les barres de céréales Jolly Mama sont un en-cas sain dédié aux mamans allaitantes. Enfin, hydratez-vous correctement, au moins 1,5L par jour, car l’allaitement donne soif.
Si vous êtes un peu fatiguée pendant ces premiers mois (et c’est tout à fait normal), n’hésitez pas à vous supplémenter en vitamines après avoir consulté votre médecin, sage-femme ou pharmacien. La vitamine D, indispensable au bon développement des bébés, peut aussi vous être bénéfique : il est d’ailleurs possible que vous ingériez vous-même la vitamine D de votre bébé à une dose 6 fois supérieure afin qu’il récupère dans votre lait (à vérifier avec votre médecin avant, bien sûr).
La recette facile, magique et super adaptée au post-partum, c’est le bouillon ! Une recette ancestrale riche en collagène, en oligo-éléments, calcium et magnésium, simple et économique. Vous pouvez le préparer en grande quantité pendant votre grossesse puis le congeler, et le consommer chaque jour durant votre premier mois (voire plus !) de post-partum.
L’alimentation pendant l’allaitement impacte-t-elle le développement du bébé ?
Votre lait maternel se parfume avec les arômes des aliments que vous mangez. Plus votre alimentation est variée, plus grandes sont les chances que votre bébé apprécie ces saveurs plus tard. Cependant, votre alimentation, qu’elle soit équilibrée ou non, n’impactera pas le développement de votre enfant. Le lait maternel est fabriqué à partir du sang de la mère, et varie tout au long de la journée et de l’année pour s’adapter aux constants besoins de votre bébé. Magique, non ?
Guide alimentaire pendant l’allaitement
Des aliments interdits pendant l’allaitement ?
Tout comme l’idée qu’il soit interdit de boire de l’alcool pendant l’allaitement (on peut, avec modération – on vous l’explique en détail ici), il existe une idée qui voudrait que certains aliments soient interdits pendant l’allaitement. Info ou intox ?
Il y a effectivement des aliments à éviter pendant l’allaitement, tels que les boissons énergétiques, le café, l’alcool avec modération, et toutes sortes de médicaments incompatibles avec l’allaitement (vous pouvez consulter le site du CRAT pour vérifier la compatibilité). Les produits laitiers peuvent poser problème si votre enfant est sensible, intolérant ou allergique aux protéines de lait de vache ; dans ce cas, il faudra faire une éviction totale pendant au moins 3 semaines pour enlever toute trace de PLV dans votre sang (mais doit être faite sur recommandation et confirmation de votre médecin, pédiatre ou sage-femme).
Certains aliments sont réputés pour diminuer la production de lait, tels que la sauge, le persil ou encore la menthe poivrée. Toutefois, aucune étude n’a vraiment appuyé ces faits, et les quantités que vous ingérerez seront trop faibles pour avoir un impact de long-terme pouvant réellement nuire à votre production.
Les aliments galactogènes
Certains aliments, à l'inverse, sont connus pour leurs effets galactogènes, ce qui signifie qu’ils boostent la production de lait : amandes, fenugrec, fenouil, orge, anis… Cependant, vous n’êtes pas censées avoir besoin de ce type de produit pour augmenter votre production de lait ; c’est la succion de votre bébé qui détermine la quantité produite. Les aliments galactogènes, consommés en grande quantité, peuvent augmenter un REF (réflexe d’éjection fort).